Caroline, Régane, Sylvie, Evelyne, Gilles, Jean Paul et Jean François, assis autour de la table, crayon en main, s'observent, se sourient, s'écoutent. Ils écrivent aussi. Tout autour, l'exposition des oeuvres du collectif Iconoverde pose le décor et donne le ton. Evelyne Dupre ouvre son atelier d'écriture par un mot : sensibilisation. Puis elle commente ses 4 Grands Principes, explique les consignes et autres feuilles de route. Et la photographie de devenir prétexte, source d'émotion et d'inspiration à l'expression écrite de nos participants. Les créations seront lues par les auteurs, mardi soir au Clap Café (Blain - 44), à partir de 18h30, dans le cadre de l'intervention de l'asso nantaise LEV. Voici quelques extraits :
Expositions, projections, ateliers et débats autour de la photographie contemporaine.
Expositions : Un collectif, des photographes, un cinéaste.
Des regards singuliers et intimes interrogent l'actualité du monde. Au delà de l'esthétique photographique, il semble que ces artistes partagent une même sensiblité. Des routes en lignes de fuite vers le rêve américain, à la nébuleuse Blanche Neige devenue copine avec Adam, en passant par la cuisine vide de chez Pépé, on finit par s'échouer dans les rues vides d'une Afrique fantôme. Et presque à chaque fois, on distingue l'ombre portée du photographe. C'ést pourtant pas faute d'essayer de disparaître derrière l'objectif, histoire de mieux nous laisser la place. Mais la force de leur regard est bien là. Il y a eux, et nous, avec eux.
Jérôme Brézillon (Paris) Stand Art Life
Photographe de presse (Libération, Le Monde, Studio et Les Inrockuptibles), lauréat de la Fondation Hachette et du World Press Masterclass. Il entreprend en 2000 un travail sur la peine de mort et l'Amérique profonde. Là commence une relation passionnée avec les Etats Unis, un long travail de paysages, puis la parution de Standarlife.
Le collectif Icono Verde (Nantes) Et après… ? .
Créé en 2004 à Nantes, le collectif Icono Verde regroupe 6 photographes qui, ensemble, multiplient les regards, déclinent les points de vue d'un monde pluriel et composite ; chacun à sa manière.
Icono Verde a présenté au Lieu Unique en 2005 sa première création dans le cadre de la Quinzaine photographique nantaise, et exposé Et après en 2007 à Honfleur (Chroniques Nomades off) puis à Saint-Nazaire.
Icono Verde a présenté au Lieu Unique en 2005 sa première création dans le cadre de la Quinzaine photographique nantaise, et exposé Et après en 2007 à Honfleur (Chroniques Nomades off) puis à Saint-Nazaire.
Philippe Bernard (Bordeaux) Vestiges d’avenir
Membre du collectif Icono Verde et de FêtArt, il a déambulé 10 ans hors d'Europe avant de revenir en France en 2006. Autodidacte, Philippe travaille par série en questionnant l’inutile, le futile, le superflu. Il s’intéresse particulièrement à l'effacement, à la disparition, au vide.
Elodie Guignard (Rennes)
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie (Arles), lauréate du Coup de cœur de la Bourse du talent #27, et prix de la Biennale de Conches.
La série présentée à Blain fait appel à certaines références picturales et littéraires que la photographe réinterprète, tout en laissant la liberté à chacun de se projeter dans ces images à la limite du réel et de l’imaginaire.
La série présentée à Blain fait appel à certaines références picturales et littéraires que la photographe réinterprète, tout en laissant la liberté à chacun de se projeter dans ces images à la limite du réel et de l’imaginaire.
Jérôme De Missolz (Paris)- Jan Saudek (extrait du Corps Sublimé)
Du documentaire à la fiction, du long au court, de la télévision au cinéma, des arts plastiques à la musique, Jérôme De Missolz est avant tout un expérimentateur de formes, un réalisateur indépendant qui s’acharne à briser les codes, les normes, les idées reçues, un rebelle engagé contre la pensée unique et la société répressive. Chef opérateur, il plonge dans le cinéma expérimental en 80, sillonne le mouvement punk (Entrées de secours, 1983), se passionne pour la photographie, l’érotisme (La Mécanique des Femmes, 2000), le système-mode, le jeu, les mouvements anti-fascistes (Sur les Rives de l’Étang de Berre, 2000)...
« Jan Saudek, Prague Printemps 90 indélébile » : à la manière d'un documentaire qui le suit au quotidien Jérôme de Missolz met en perspective le travail inhabituel de cet artiste atypique qui parvient à franchir les limites habituelles de la représentation pour tendre aux confins de la fascination des corps hors normes. Il propose un univers pictural chargé d'une intensité rare où la fascination rejoint le morbide.
Projection le 27 juin à 20h00, au château de la Groulais
« Jan Saudek, Prague Printemps 90 indélébile » : à la manière d'un documentaire qui le suit au quotidien Jérôme de Missolz met en perspective le travail inhabituel de cet artiste atypique qui parvient à franchir les limites habituelles de la représentation pour tendre aux confins de la fascination des corps hors normes. Il propose un univers pictural chargé d'une intensité rare où la fascination rejoint le morbide.
Projection le 27 juin à 20h00, au château de la Groulais
Projections
Début 2008, plusieurs temps forts autour de la photographie ont été proposés sur le territoire de Blain, en collaboration avec des structures de la ville. Autant d’invitations à participer à cette Quinzaine, sous forme de rencontres, d'ateliers et de discussions. Les projections des travaux réalisés avec l'école primaire de Blain et le secteur famille de Tempo sont prévues tous les jours, dans l'enceinte du château :
Portrait, paysage et objet, imaginez-vous !
Une aventure photographique avec les familles de l’association Tempo de Blain. En partenariat avec l'association Tempo.
Retouche et fusion photographique
Projection de travaux réalisés par des élèves de l’école Anatole France de Blain : lecture d’images, réflexion, retouche, création. Les élèves présentent les productions de leurs ateliers animés par l’association Espho.
photos : J.Brézillon / J.BLin / A.Bossé / J.Blin / M.Héaulmé
dimanche 22 juin 2008
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1 commentaire:
Je veux féliciter Tesslye, qui tenait la caméra, aussi chaleureusement que possible. Tu n'as pas "participé" à l'atelier mais tu as fait beaucoup mieux : Grâce à toi on sait maintenant qu'en atelier d'écriture il se passe quelque chose. Des paroles grimpent aux arbres, des mains sautent des obstacles, des regards se fraient des chemins, des voix déchirent des toiles fines. C'est puissant, c'est vivant.
Merci merci et encore bravo !
Evelyne Dupré, l'animatrice de cette folle matinée (je n'en doute plus : il y a des métiers franchement plus hard.)
reliefrelief@orange.fr
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